Les figures mythiques


Le Loch Ness est un lac d'Écosse s'étendant sur 42 kilomètres de long et constitue la plus grande et sans aucun doute, la plus lugubre étendue d'eau douce de toute la Grande-Bretagne. L'eau du lac est noire, tourbeuse et profonde de près de 300 mètres par endroit. Depuis près de 1500 ans, la légende court qu'il y aurait un monstre, que les gens ont affectueusement nommé Nessie, qui y aurait élu domicile. Maintenant mondialement connu comme étant le monstre du Loch Ness, Nessie a définitivement marqué à tout jamais l'imaginaire collectif de l'humanité.



Le yeti est donc un singe anthropoïde encore inconnu, bipède (comme l'est le gibbon), dont la tête pointue trahit une crête osseuse sagittale comme en possède notamment le gorille mâle adulte. En 1958, Bernard Heuvelmans a proposé le nom scientifique de Dinanthropoides nivalis pour ce primate inconnu (figure 5), en suggérant une parenté avec le gigantopithèque (hypothèse qu'il avait avancée dès 1952), un singe du pléistocène de Chine du sud, connu par des dents et quelques mandibules énormes. Depuis, Bernard Heuvelmans penche plutôt pour une parenté avec le Ramapithecus et le Sivapithecus, deux primates fossiles du miocène et du pliocène de l'Inde, auxquels l'orang-outan de Sumatra et Bornéo est apparenté ; du reste, les témoins eux-mêmes rapprochent le yeti de l'orang-outan, lorsqu'on leur montre des photos de divers primates. Le yeti serait en fait une sorte d'orang-outan terrestre (et non arboricole), à la bipédie accentuée par la traversée des pentes enneigées lorsqu'il se déplace d'une vallée à l'autre (en réduisant ainsi au minimum la surface en contact avec le sol, pour atténuer la déperdition calorifique, comme l'anthropologue Sydney Britton a pu l'observer chez un chimpanzé en captivité).


le Pentagramme et ses usages à travers le temps...


L'usage du pentagramme, aussi connue sous le nom de Pentacle, viendrait de la Mésopotamie (3000 av. JC) et signifiait alors "étoile" ou "corps céleste".
Depuis ces temps reculés, le pentagramme s'est vu attribué différents visages... En Egypte, il représentait par exemple "le duat", ou monde souterrain.
Dans la tradition Chrétienne, il était autrefois utilisé pour représenter les 5 blessures ou stigmates du Christ.
Dans la tradition hébraïque, le pentagramme était lié aux 5 livres du Pentateuque, les 5 premiers livres de l'Ancien Testament.
Le pentagramme représentait aussi le Sceau de Salomon. Il était utilisé dans les rituels arabes ou juifs.P
Pour les Pythagoriciens, cette étoile à cinq branches représentait les 4 éléments primordiaux (feu, eau, terre, air) unis à l'éther (l'esprit)...
Dans les cercles de magie noire ou dans le symbolisme satanique, ce symbole se retrouvait par contre inversé, la pointe dirigée vers le bas.




La Faucheuse est une allégorie de la mort, symbolisée par un personnage énigmatique ou un squelette capé portant une faux à la main. Ce symbole d'origine italienne est très présent au Moyen Âge et à la Renaissance dans les peintures apocalyptiques et macabres comme celle de Pieter Bruegel l'Ancien (Le Triomphe de la Mort). À une époque où la peste noire fait des ravages, la Faucheuse représente un être terrifiant qui vient happer les vivants d'un coup de lame.

Au Moyen Âge, La Mort est imaginée comme un corps humain momifié ou en décomposition, qui deviendra plus tard le squelette vêtu d'une toge qui nous est familier.
Inversement, La Mort est parfois représentée sous les traits d'une belle femme souvent vêtue de noir.
La Mort est parfois représentée dans les œuvres de fiction et l'occultisme sous le nom d'Azraël, L'Ange de La Mort.
(À noter que le nom "Azraël" n'apparaît dans aucune version de la Bible ou du Coran)

À cause de l'intime lien entre le Temps, la vieillesse et La Mort, le Temps, en tant que figure mythologique et parfois associé a La Mort.

Dans la Bible et dans le Coran, la Mort est représentée sous la forme d'un ange envoyé de Dieu. Dans le judaïsme, il n'existe aucune représentation de la mort. En théologie orthodoxe orientale, la Mort est l'un de trois ennemis de l'humanité, avec le péché et le diable.




Le mythe du loup-garou est très ancien et commun à de nombreux peuples européens. Du point de vue de la mythologie, le loup-garou a longtemps été indissociable du vampire, les deux étant en fait un seul et même monstre.
On retrouve le mythe de l'homme se transformant en animal féroce dans d'autres cultures.

Dans le panthéon de l'Égypte ancienne, de nombreux dieux étaient représentés sous la forme d'un hybride, moitié homme et moitié animal.

En Afrique, on connaît la très forte présence de l'homme-léopard (Afrique du sud), et même de l'homme-chacal et de l'homme-hyène (Abyssinie), en Asie de l'homme-tigre (Hindoustan), et en Océanie de l'homme-requin.

La tradition greco-romaine :
Au Ve siècle av. J.-C., Hérodote parle d'une race d'hommes habitant les contrées des bords de la mer Noire et capables en tant que magiciens habiles de se métamorphoser à volonté en loups, puis de reprendre leur apparence humaine.
La mythologie grecque raconte que Latona, la mère d'Apollon, se protégeait de la colère d'Héra en se transformant en louve.

La tradition germanique :
De nombreuses autres légendes en Scandinavie, en Russie occidentale et en Europe centrale, font référence aux loups-garous. Les garous scandinaves ne sont par frappés du même ostracisme qu'ailleurs et, sans être ordinaire, le garou est plus ou moins accepté dans la société.

Le loup garou du moyen-âge :
De nombreux sorciers avaient à l'époque pris l'habitude de courir dans les champs, les nuits de pleine lune, munis de peaux de loup, afin d'effrayer les populations.

De la fin du Moyen Âge et durant la Renaissance, en un peu plus de cent ans, on a enregistré, en France, près de 30 000 procès de loup-garous. Les populations rurales croyaient fortement à l'existence de ces « hommes loups » qui ravageaient les campagnes et s'attaquaient aux animaux comme aux être humains. En Europe, du XVe au XVIIIe siècle, près de 100 000 personnes ont été reconnues comme loup-garou et condamnées à être brûlées vives.

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