L'histoire du boulier remonte à 2500 ou 3000 ans.
Ce fut sans doute l'un des premiers systèmes de calcul inventé.
Il existe actuellement trois types de bouliers, le boulier chinois, le boulier japonais et le boulier russe.
Le boulier chinois est formé de tiges séparées en deux par une barre transversale ; la partie inférieure compte 5 boules, la partie supérieure 2 boules.
Chaque tige correspond, de droite à gauche, respectivement aux unités, dizaines, centaines, milliers etc..
Lorsque ce boulier est passé au Japon, les Japonais ont réalisé que la 5ème boule du bas et la 2ème boule du haut étaient inutiles.
Ils l'ont donc simplifié vers 1945.
Le boulier japonais ne compte qu'une rangée de boules à section hexagonale en haut et 4 en bas.
Les boules du haut valent 5 unités et celles du bas 1 unité (comme pour le chinois).
ll tend à se répandre partout dans le monde, même en Chine.
Le boulier russe comporte 10 boules enfilées sur des tiges.
Le boulier de 10 boules a été employé dans les écoles communales françaises au XIXe siècle pour apprendre à calculer.
La numération de position permet d'écrire de façon simple de grands nombres avec peu de symboles. Elle est très efficace.
Le boulier s'utilise à plat sur un plan horizontal. On ne prend en compte que les boules qui sont près de la barre centrale.
Le nombre de chiffres d'un nombre correspond au nombre de tiges : de droite à gauche on a les unités puis les dizaines, puis les centaines etc..
Si l'on doit calculer avec une virgule, on repousse la rangée des unités aussi loin que l'inscription des chiffres après la virgule le nécessite.
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